Bulletin n° 40

vendredi 10 mai 2002

ÉDITORIAL

Il y a vingt ans, le 3 mars 1982 : la disparition.

2002, année de commémoration, suscite une effervescence remarquable autour du nom, de l’œuvre et de l’image de Georges Perec : un volume de la Pochothèque réunissant tous les romans et récits parus de son vivant, un timbre à son effigie, de nouvelles traductions de ses textes (en japonais, en russe, en grec, en arabe, en polonais, en tchèque, en allemand...), des manifestations et des colloques célébrant autant l’homme que l’œuvre (Bibliothèque de l’Arsenal, Budapest, Villard-de-Lans, Mouans-Sartoux, Perpignan...), un séminaire qui en est maintenant à sa seizième année, plusieurs articles dans la presse grand public et universitaire, sans compter tous ces minuscules hommages rencontrés au détour d’une lecture ou d’une émission de radio. Perec est partout comme en témoigne la quantité d’informations réunies dans ce bulletin, le quarantième à paraître.

Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui ont, depuis vingt ans, participé de près ou de loin à la rédaction, à la mise en page et à l’envoi du Bulletin de l’Association Georges Perec, une publication voulant rendre compte de la présence d’un écrivain qu’on lit et relit encore « à plat ventre sur son lit ».

Danielle Constantin