Quatre ouvrages de la rentrée littéraire évoquent Perec...
mardi 3 septembre 2024
Le dernier roman de Gwenaëlle Aubry Zone base vie (Ed. Gallimard) évoque le temps du Covid à partir de la vie confinée de quelques occupants du 11 bis rue Winckler, notamment le vieux monsieur Georges Szulewicz. Le livre est rempli de rappels discrets de La Vie mode d’emploi qu’on retrouve en épigraphe du roman et en fin de parcours avec une liste des emprunts.
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Le nouveau et excellent livre de Xabi Molia La Vie ou presque (Ed. Seuil) contient moult références et hommages à Georges Perec. Fervent lecteur de longue date de Perec, Xabi Molia fait d’ailleurs partie des écrivains intervenus dans le Cahier Georges Perec n° 11 sur les contemporains inspirés par l’écrivain.
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Dans son dernier livre Alors c’est bien (Ed. Gallimard) où elle rend hommage à son père, Clémentine Mélois cite ainsi Perec en page 158 :
« Je suis rentrée à la maison avec le vieux pyrograveur. Mais le temps avait passé, ses circuits avaient rouillé et il ne chauffait plus. L’hommage à Piou Piou resterait sa dernière mission, comme la machine à écrire sur laquelle Georges Perec écrivit "La Vie mode d’emploi" cessa à jamais de fonctionner une fois le roman achevé. [...] »
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Un œil sur la couverture d’Anatole Bernolu a disparu (Ed. le Dilettante), où les « e » sont mis en évidence, suffit pour comprendre qu’il y a du Perec dans ce roman de Pauline Toulet. Son héros décide d’établir si, oui ou non, il est possible de traverser Paris du nord au sud en n’empruntant que des voies dont le nom ne contient pas la dite voyelle...
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Merci à Maryline Heck, Claude Burgelin, Denis Cosnard et Serge Sion pour leur contribution à cette actualité ;-)