Bulletin n° 21

mardi 10 mars 1992

ÉDITORIAL

L’année 1992 marque le dixième anniversaire de la disparition de Georges Perec, et par conséquent celui de notre association, créée en 1982 par Éric Beaumatin et quelques amis de l’écrivain. Nous manquerions à notre vocation si nous ne soutenions pas les commémorations diverses (magazine Lire, Vidéothèque de la Ville de Paris, Ville de Montreuil, Comité français pour l’Exposition universelle de Séville, Institut français de Desden, France Culture, etc.) organisées ces dernières semaines et, pour certaines, encore en cours au moment où nous composons ce bulletin. L’AGP elle-même, tant par la volonté de ses fondateurs que par le statut de bénévoles de ses animateurs (le consensus régnant en la matière à l’occasion de son assemblée vient de nous le rappeler), tout en mettant ses moyens (bibliographiques et iconographiques, fichier de ses membres) à la disposition de ceux qui s’adressent à elle, n’a pas pris d’initiative particulière à cette occasion — pour la simple raison qu’elle n’a jamais cessé d’entretenir patiemment, constamment le souvenir de l’écrivain, et de faire avancer l’état des connaissances relatives à son oeuvre. C’est avec la même constance qu’elle poursuivra en 1992 ses travaux et animations, forte du soutien d’environ 350 membres au quatre coin du monde (des Amériques au Japon, en passant par Israël et Singapour, sans oublier naturellement la communauté perecquienne pan-européenne) — et toujours mieux équipée dans son local de la Bibliothèque de l’Arsenal à Paris —, dans la perspective, notamment, de recherches remontant aux origines des projets de Georges Perec, à travers l’exploration de ses manuscrits.

Hans Hartje