Bulletin n° 23

jeudi 10 juin 1993

Éditorial

Où va l’Association Georges Perec ?

En entrant dans sa onzième année, l’heure n’est peut-être pas aux bilans (les 22 bulletins parus se sont fait au fil des ans, l’écho fidèle de ses activités), mais —toujours— à une réflexion sur la forme et les supports de ses activités.

Vous l’avez remarqué (et vous avez été nombreux à nous en féliciter, merci), depuis un ans le bulletin a considérablement amélioré sa présentation, grâce notamment à l’utilisation d’un logiciel d’édition plus performant et à une conception plus professionnelle.

Vous n’avez pas été nombreux à nous demander le numéro 5 des Cahiers Geroges Perec, consacré aux hétérogrammes. Les ventes en librairie ne sont pas non plus faites pour renflouer durablement les caisses de notre éditeur qui partage par ailleurs les difficultés de la profession.

Nous continuons néanmoins nos efforts de ce côté afin d’assurer la continuité d’un forum et d’un outil de travail chers aux perecquiens. Le numéro 6, consacré à la place de la peinture dans l’oeuvre de Georges Perec, est en cours de réalisation. Une phonographie exhaustive des émissions radiophoniques auxquelles a participé Georges Perec, est en cours de réalisation ; outil qui permettra d’en effectuer la publication d’extraits significatifs sous une forme qui reste encore à déterminer (imprimé et support audio). Le numéro 7 des Cahiers Georges Perec devrait être réalisé grâce au concours de l’INA et des éditions du Limon. "Perec et la radio" sera probablement le thème du séminaire 1993-1994. Avis aux amateurs !

Nous avions fait part, dans le dernier bulletin, de la naissance d’un équivalent de l’Association Georges Perec en Angleterre. Cette initiative de David Bellos n’a pas donné lieu, à ce jour, à une publication. Une autre initiative intéressant les perecquiens, s’annonce du côté de Toulouse, où Dominique Bertelli et Bernard Magné ont lancé la "revue d’études perecquiennes", Le Cabinet d’amateur.

Seul l’avenir pourra nous dire si plusieurs périodiques consacrés à l’études de l’oeuvre d’un auteur contemporain pourront coexister.

Hans Hartje