Bulletin n° 26
jeudi 10 novembre 1994
ÉDITORIAL
Le nom de Georges Perec vient d’être donné à une rue de Paris, dans le XXe arrondissement. À cette occasion une petite cérémonie a eu lieu, en présence du maire de l’arrondissement, M. Didier Bariani ainsi que de nombreux amis et proches de l’écrivain.
Un autre baptême a eu lieu, le 24 juin, à Saint Maurice près de Paris, où le docteur J. Ochonisky et toute l’équipe du 3e secteur de Psychiatrie infanto-juvénile du Val de Marne ont eu l’idée de donner le nom de l’écrivain à un centre d’accueil thérapeutique pour adolescents (un autre centre, à côté, porte le nom de François Truffaut).
C’est une forme de reconnaissance officielle de la place que Georges Perec occupe désormais dans la littérature française et dans l’imaginaire public, et nous nous en réjouissons. L’activité de l’Association Georges Perec depuis 12 ans n’y est peut-être pas totalement étrangère, et nous nous en félicitons, car il y a là de quoi nous encourager dans la poursuite de nos efforts. Efforts reconnus par ailleurs dans bon nombre de lettres qui nous parviennent, apportant toujours plus d’éléments qui viennent remplir les colonnes du bulletin, les fichiers, les classeurs et les étagères. Cet emballement a cependant un revers : malgré certains progrès observés dans le traitement de l’information, notamment grâce à un équipement informatique performant, il est de plus en plus difficile de répondre aux sollicitations, à un moment où les bénévoles se font rares. Le stage d’apprenti-documentaliste que Sandra Rico a effectué à l’AGP pendant plusieurs mois, l’hiver dernier, a été un bol d’air à cet égard. Je remercie également Delphine Godard, Dany Moreuil, Marc Nolibé et Carsten Sestoft pour l’aide ponctuelle, mais régulière apportée. Que d’autres s’inspirent de l’exemple donné.
Hans Hartje