Ami de Georges Perec, Henri Peretz est décédé le 15 novembre 2025 à Paris. Membre de la Ligne Générale, sa photo, issue d’un article paru dans la presse, figurait en bas à droite dans la célèbre frise des photomatons… Cet habitué de la rue de Quatrefages, plusieurs fois cité dans Lieux, avait été interviewé lors de notre campagne "Je me souviens de Georges Perec…".
Maitre de conférences, il a enseigné la sociologie à l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis jusqu’à sa retraite en 2006. (…)

Nous avons appris avec stupeur et tristesse par un message de son épouse le décès soudain le 26 octobre 2025 de David Bellos, auteur de Georges Perec : une vie dans les mots publiée au Seuil en 1994 et pour laquelle il avait reçu le Goncourt de la biographie. Il avait également traduit La Vie mode d’emploi publié en 1987 sous le titre Life : A User’s Manual ainsi que d’autres ouvrages de Perec dont W ou le souvenir d’enfance, Les Choses, 53 jours ou encore Je me souviens. Au début des années (…)

Inédit. L’histoire d’une machine à décrypter la poésie conçue par Georges Perec à 25 ans.
Georges Perec et son ami Eugen Helmlé, traducteur allemand des Choses et de La Disparition, ont travaillé main dans la main pour écrire cette pièce exceptionnelle, mettant en scène une machine à décrypter la poésie. Conçu en 1968, mais publié pour la première fois en français, ce texte précurseur interroge le potentiel créateur de l’informatique jusqu’à ses limites.
La Machine, pièce radiophonique (…)

De 1969 à 1975, Georges Perec a travaillé à ce qui fut l’un de ses projets les plus ambitieux : la description, sur place et par le souvenir, de douze lieux parisiens qu’il considérait comme les lieux clefs de son existence passée. Prévu pour durer douze ans, Lieux était un projet oulipien, régi par des contraintes dont les principales étaient d’écrire deux textes par mois (un Réel et un Souvenir), dans un ordre prescrit d’avance par une table de permutation construite à partir d’un bicarré (…)

Traduit par Pablo Martín Sánchez, Lieux est désormais disponible en espagnol avec un préambule de Sylvia Richardson, une préface de Claude Burgelin et une introduction de Jean-Luc Joly qui en a également assuré l’édition.
ISBN  : 978-84-339-2959-4
EAN  : 9788433929594
Prix de vente (Espagne) : 27,90 €
Nombre de pages : 824
Éditeur : Anagrama
Collection : Panorama de narrativas
Traducteur : Pablo Martín Sánchez
Date de publication : 02/04/2025
Disponible également en e-book

La collection "Perec 53" de l’éditeur "L’Œil ébloui" accueillera cette année six nouveaux volumes. Les trois premiers titres seront envoyés courant mars, la sortie officielle étant programmée le 10 avril. Les trois suivants sont à paraître en octobre.
La pré-vente est ouverte.
– Place Saint-Sulpice les 18 & 19 octobre 1974, Pierre Getzler
– L’éternité comme un jeu de taquin, Sophie Coiffier
– Le timbre à un franc, Jean-Louis Bailly
– Perec à points comptés, Perecofil
– L‘angle (…)

Photo de JF Bernard (L’Express)
Nous venons d’apprendre la mort de Jacques Roubaud aujourd’hui 5 décembre 2024, date de son 92e anniversaire. Nous perdons un grand poète, un ami de Georges Perec et l’un de ses plus fins lecteurs. Toutes nos condoléances aux siens et à ses admirateurs.
Le Bureau de l’AGP
L’OUvroir de LIttérature POtentielle
a la tristesse de vous annoncer
que l’oulipien
Jacques Roubaud
est désormais
excusé
à ses réunions
pour cause (…)

https://www.loeilebloui.fr/catalogu...
La collection "53 Perec" aux éditions "L’Œil ébloui" de notre ami Thierry Bodin-Hullin s’enrichit de trois nouveaux volumes :
– Une seule lettre vous manque de Claro
– Lier les lieux, élargir l’espace d’Anne Savelli
– Terminus provisoire d’Antonin Crenn
"Dire /son/ Perec en 53 livres de 53 pages par 53 artistes" : c’est le propos de cette étonnante aventure éditoriale et perecquienne qui, avec ses sept premiers numéros, atteint son rythme de (…)

Le dernier roman de Gwenaëlle Aubry Zone base vie (Ed. Gallimard) évoque le temps du Covid à partir de la vie confinée de quelques occupants du 11 bis rue Winckler, notamment le vieux monsieur Georges Szulewicz. Le livre est rempli de rappels discrets de La Vie mode d’emploi qu’on retrouve en épigraphe du roman et en fin de parcours avec une liste des emprunts. Site de l’éditeur
Le nouveau et excellent livre de Xabi Molia La Vie ou presque (Ed. Seuil) contient moult références et hommages (…)