Éditorial
La dernière assemblée générale de l’AGP a permis de constater la bonne santé de notre association. Riche en événements, riche en projets, riche en adhérents et adhérentes dont le nombre se maintient au-dessus de la centaine depuis plusieurs années, celle-ci continue de répondre à sa mission, qui est de faire vivre l’œuvre de Georges Perec, de promouvoir sa lecture et d’accompagner les recherches qui lui sont consacrées, notamment par la tenue d’une permanence dans ses locaux - un (…)

ÉDITORIAL
L’année 2022, à l’occasion (mais pas seulement) du quarantenaire de la disparition de Georges Perec, avait été si riche en événements divers auxquels l’AGP avait naturellement pris une part active, qu’on pouvait imaginer pour ce premier semestre de 2023 une consécutive plage de repos. Il n’en a rien été. D’abord parce qu’est paru en février 2023, aux éditions Gallimard, le très attendu « essai biographique » de Claude Burgelin, unanimement salué dès sa sortie et qui a obtenu en (…)

ÉDITORIAL
On aurait aimé donner sur cette page un aperçu des bonnes nouvelles qui sont venues illustrer l’univers perecquien de ces derniers mois. Il y a en effet de quoi se réjouir avec, entre autres, la réédition de la biographie de David Bellos, la parution du Paris de Georges Perec dû à Denis Cosnard et la célébration des quarante ans de notre association. Malheureusement, deux décès sont venus porter de l’ombre au tableau, concernant deux personnes qui ont beaucoup compté dans la vie (…)

ÉDITORIAL
Le quarantième anniversaire de la mort de Georges Perec a été marqué par un grand nombre d’événements. Sur le plan éditorial, la réédition enrichie d’Espèces d’espaces et la parution de Lieux, dont on ne connaissait que des fragments, ont fait l’actualité. Pour ce dernier titre, la presse a été très réactive, mais pas toujours dans le sens où on pouvait le souhaiter. Les éditions du Seuil ont en effet mis au point un site d’accompagnement du livre qui permet une lecture (…)

EDITORIAL
Covid, vaccination, coronavirus, contagion, manif antivax, soignants applaudis aux balcons, pangolin chinois, distanciation, propagation du virus, Raoult, Macron… Confiné au Moulin d’Andé en 2021, Georges Perec n’aurait pas manqué de noter ces termes en vue de l’écriture d’une Disparition à la mode d’aujourd’hui. Ils ont en effet gouverné notre existence depuis de longs mois et ont affecté de façon notoire la vie perecquienne et le fonctionnement de notre association : événements (…)

EDITORIAL
Les vicissitudes n’ont pas fait défaut dans l’histoire des Cahiers Georges Perec (dont le premier volume parut en 1985, voici donc 36 ans) puisqu’en sept premières livraisons il ne connut pas moins de 5 éditeurs différents. Depuis le volume 7 (paru en 2003) et jusqu’au 13 (paru voici deux ans), la situation avait semblé se stabiliser sinon même connaître une relative sécurité puisqu’une collaboration continue s’était établie de manière satisfaisante avec les éditions du Castor (…)

ÉDITORIAL
Rencontres, réunions, manifestations, expositions, discussions, tout ce qui fait l’ordinaire de la vie associative est mis une nouvelle fois entre parenthèses à l’occasion de la deuxième période de confinement. Cette situation affecte bien sûr l’AGP qui a dû, par exemple, suspendre ses habituelles permanences hebdomadaires. Suspendus, aussi, certains des événements annoncés dans ces pages qui n’ont pu ou ne pourront se tenir. Heureusement, livres, revues et journaux paraissent (…)

EDITORIAL
La grande affaire du moment est bien sûr la situation sanitaire qui a donné lieu au confinement généralisé et au gel de toutes les manifestations culturelles. Parmi celles-ci figurent plusieurs événements inscrits à l’agenda de notre Association, comme la Journée Perec prévue à la Sorbonne le 6 juin et reportée à l’année 2021.
Cependant, cette actualité a eu aussi un impact positif sur la vie perecquienne. Le confinement a donné lieu à un changement d’existence, à la mise en (…)

EDITORIAL
Depuis le temps qu’on l’étudie, on pourrait penser que l’œuvre de Georges Perec est désormais bien ratissée, qu’on en a fait le tour – et pas qu’une fois - et que la recherche et la critique sont désormais condamnées à la répétition. Les parutions de cette année 2019 tendent à montrer qu’il n’en est rien : la correspondance Perec – Lederer a été enrichie de 33 lettres retrouvées, enrichis aussi les Entretiens et conférences, accompagnés cette fois de raretés et d’inédits (…)

ÉDITORIAL
« Armand s’obstina. Il laissa au baccarat dix fois dix louis. Un louis pourtant lui fut constant qu’il fit choir au fond d’un sac du pantalon.
Il sortit, alluma un trabucos, puis marcha, ayant pour but son logis.
Il allait ainsi, fumant, maudissant l’attraction du carton, quand soudain il parvint vis-à-vis du grand bal public dû à l’administration Ritt-Gailhard. Si j’y assistais, dit-il, la distraction a du bon.
Armand sacrifia son louis, grimpa, puis joignit son individu (…)